Révision SAGE Vienne

Une démarche de révision du SAGE Vienne engagée fin 2021 a été validée par la CLE du 26 janvier 2022 avec pour objectif l’approbation du SAGE révisé fin 2026.

- Atelier Eau et Forêt

Pourquoi réviser le SAGE Vienne ?

Le premier SAGE Vienne, approuvé en 2006, a permis de prendre la mesure des altérations affectant le bassin de la Vienne et de construire une stratégie partagée de la gestion de l’eau. Le SAGE Vienne révisé et approuvé en mars 2013 a bénéficié d’une connaissance enrichie des problématiques et de l’expérience acquise par la CLE. Il affiche une ambition renforcée par rapport au schéma originel. Après 9 années de mise en oeuvre du SAGE révisé, plus de 85 % des dispositions inscrites dans le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD) ont été réalisées ou sont en cours de réalisation. Cependant, depuis 2013, l’évolution des enjeux est perceptible notamment ces dernières années avec l’impact des effets du changement climatique sur la ressource en eau. La participation depuis 2020 de l’EPTB Vienne à un projet européen LIFE Eau et Climat a permis d’approfondir les connaissances sur ce sujet central pour la gestion de l’eau. Engager une révision du SAGE Vienne constitue une opportunité pour réaliser un bilan de la mise en oeuvre du SAGE, pour mettre à jour l’état des lieux du territoire et pour mesurer les évolutions du territoire. Une révision permet également, lorsque cela s’avère nécessaire, d’apporter des ajustements sur des thématiques déjà traitées dans le SAGE afin de faciliter son application. En outre, au cours du processus de révision, le contenu du SAGE sera mis en compatibilité avec le nouveau Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire Bretagne 2022-2027. Le processus de révision ne revêt pas un caractère obligatoire, cependant l’EPTB Vienne, structure porteuse du SAGE Vienne, soutient une démarche volontariste afin de confirmer le caractère précurseur du SAGE Vienne sur le territoire français.

Un mode opératoire adapté :

La révision du SAGE se déroulera selon différentes étapes :

  • Une actualisation de l’état des lieux et un bilan de la mise en oeuvre du SAGE afin d’établir un diagnostic ;
  • La définition d’une stratégie actant les orientations du territoire définie par la CLE ;
  • La réalisation d’une étude Hydrologie, Milieux, Usages, Climat (HMUC) afin d’actualiser, d’étendre et de compléter l’étude « quantité » de 2012 et de mettre en application les volumes prélevables ;
  • Un travail spécifique sur la vulnérabilité du territoire et des usages face au changement climatique afin d’intégrer cet enjeu au futur SAGE ;
  • La rédaction du SAGE actualisé et des documents associés ;
  • Une phase de consultation des différents services et du public ;
  • La validation du SAGE avec l’adoption en CLE puis l’approbation préfectorale.

Une démarche participative

> Mobiliser davantage les membres de la CLE

Le SAGE étant un outil de planification de la gestion de l’eau, certains membres de la CLE peuvent ressentir un éloignement entre le fonctionnement de la CLE et la mise en oeuvre opérationnelle des dispositions du SAGE. Afin de retrouver un lien avec les actions réalisées sur le territoire, il est proposé de traiter de sujets majeurs et concrets lors d’évènements qui pourront prendre la forme de conférences, d’ateliers, de tables rondes éventuellement couplés à des visites terrain. Trois thématiques à approfondir ont d’ores et déjà été identifiées : la gestion sylvicole (voir encadré), la santé et la vulnérabilité face au changement climatique. Ces évènements pourront être ouverts aux membres de la CLE mais également aux élus des EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) en charge de la GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) ainsi qu’aux techniciens et acteurs du territoire travaillant sur le sujet traité.

> Impliquer des citoyens

Aussi, il apparait intéressant d’associer à titre consultatif des citoyens aux travaux de la CLE afin d’enrichir les débats avec l’apport de points de vue complémentaires sur la gestion de l’eau au niveau local. La diversité des contributions des citoyens peut ouvrir les échanges et la réflexion et apporter des idées innovantes en complément de l’expertise des acteurs classiques de la gestion de l’eau. Dans ce cadre, il est prévu d’associer un groupe de citoyens.

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